Depuis plusieurs mois, les astres les plus lourds (les planètes dites « lentes » allant de Jupiter à Pluton) se livrent une guerre sans merci dont l’humanité dans son ensemble fait les frais. Encore que cette formulation est fausse dans le sens où elle pourrait laisser penser que nous ne sommes nullement responsable de ce qui arrive et que tout est dû à une conjoncture astrale difficile. Or, si les climats en présence sont bien potentiellement problématiques, ils ne se traduisent par une séries de catastrophes (écologiques, économiques, diplomatiques, politiques et sociales) que parce que, en amont, bien des mauvaises décisions ont été prises, bien des irresponsabilités ont été permises. Sachons étudier les signes et signaux que le ciel nous envoie.
En fait, la situation actuelle est bien une situation de « crise » qui dépasse largement le seul domaine économique et traduit une crise générale d’évolution. En effet, notre monde actuel semble en fin de cycle, à bout de souffle, ce qui ne veut pas dire que l’apocalypse est pour bientôt mais seulement que nous allons devoir maintenant effectuer des choix décisifs pour l’avenir. Rappelons d’ailleurs que le mot « Crise » vient du latin krisis qui signifie « jugement, choix ». Vivre la crise, ce n’est donc pas seulement « subir » une période difficile mais bien y être confronté et se trouver dans l’obligation, communément, de prendre des décisions importantes qui vont nous engager durablement pour l’avenir.
Doit-on donc redouter cette crise ? A titre individuel, sans doute oui car ce qui payeront le prix le plus forts ne seront pas spécifiquement ceux qui ont commis le plus d’erreur, ceux qui ont eu le plus de pouvoir. A titre collectif et sociétal par contre, ce virage astral, même s’il est épineux à négocier représente sans doute la possibilité d’un renouveau nécessaire. Il est d’ailleurs édifiant de voir que la croix astrologique qui va se former (voir carte ci-dessous) représente littéralement, graphiquement, un carrefour. Le symbole du carrefour est important : on peut soit retourner sur ces pas et jouer l’inertie, soit évoluer vers le haut en dépassant les problématique au profit d’une réelle évolution, soit prendre des sentiers de traverse.
Qui dit toutefois renaissance et reconstruction dit d’abord mort et destruction. Cette dialectique est connue des astrologues. C’est celle de Pluton. Or, en regardant la carte du ciel de cet été, on constate facilement que Pluton est LA planète qui ressort du ciel. C’est la planète apex d’un grand Carré en T astral, c'est-à-dire la planète qui « tracte » les autres, qui oriente l’ensemble de la configuration.
Notre monde est usé et il n’est pas nécessaire d’être un subtil analyste pour se dire que depuis presque un siècle, nous « marchons sur la tête » (on peut prendre comme repère commode la première guerre mondiale comme début de la « folie à l’échelle planétaire ».
Pour l’astrologue, il est facile d’ajouter que l’ensemble des valeurs planétaires semblent inversées, perverties (voir en complément « La perversion du message astrologique »). Cela fait penser à certains tombant un peu trop facilement dans l’alarmisme ou le millénarisme que « la fin du monde est proche ». A cela, je ne peux adhérer. En revanche, dire plus rationnellement, que la « fin de notre monde » –celui que l’on connaît actuellement en terme sociétal et organisationnel- est en route peut difficilement être nié car c’est un fait objectif, non un ressenti ou une prédiction.
Que l’on envisage les choses sous l’angle énergétique, climatique, démographiques ou économique, les structures qui gèrent actuellement notre monde dit « moderne » (et je parle ici surtout du système hégémonique à l’occidental comprenant l’Europe comme les Etats-Unis) ne sont plus aptes à répondre aux besoins et à permettre la progression de l’ensemble de l’humanité. D’où la multiplication des conflits d’intérêts sous forme de guerre, de terrorisme, de sauvage concurrence économique dont les premières victimes sont toujours les plus humbles.
Rappelons-nous pourtant les paroles de Gandhi : « il y a suffisamment de ressources sur cette planètes pour répondre aux besoins de tous, mais pas assez pour satisfaire le désir de possession e chacun » mais aussi un seul chiffre qui nous semble particulièrement représentatif des inégalités invraisemblables qu’on a laissé se crée : un smicard français touchant 15600 euros annuel (1300 euros par mois) est tout de même plus riche que 89% de la population mondiale !
Citons également le théoricien politique italien Antonio Gramsci (mort en 1937) : « l’ancien monde est en train de mourir, un nouveau monde en train de naître, mais dans cette période intermédiaire, des monstres peuvent apparaître. » Des montres, il semble bien en effet y en avoir partout en cette période astrale que beaucoup considère aussi comme la transition de l’ère des Poissons à l’ère du Verseau. Mais que nous réserve l’été 2010 ? Pour tenter de lever un peu le voile, procédons méthodiquement en analysant en premier lieu les mouvements planétaires de ces derniers mois, depuis l’été 2007 qui est considéré unanimement comme le début de « la crise mondiale ».